Colorlili Factory
dimanche 22 mars 2020
mardi 19 septembre 2017
winter story
JOUR 12 :
(Septembre 2018)
On m’appelait Eleanor, poétesse et rêveuse. Je suis la mémoire des inuits qui ne s’éteint jamais et raconte depuis des temps anciens les histoires de leurs ancêtres.
NB : la petite fille d’Eleanor Porden, Eleanor Elizabeth Franklin mourrut en 1909, l’année même où Robert Peary annonce qu’il a atteint le pôle nord. Son unique portrait s'intitule «The dreamer».
On m’appelait Eleanor, poétesse et rêveuse. Je suis la mémoire des inuits qui ne s’éteint jamais et raconte depuis des temps anciens les histoires de leurs ancêtres.
NB : la petite fille d’Eleanor Porden, Eleanor Elizabeth Franklin mourrut en 1909, l’année même où Robert Peary annonce qu’il a atteint le pôle nord. Son unique portrait s'intitule «The dreamer».
JOUR 11 :
( Juillet 2014 )
À la faveur du soleil de minuit au mois de juillet, Un rover sous-marin arpente les restes d’un navire. 168 ans que l’Erebus gît au fond de l’Océan glacial Artique.
Lady Jane… les explorations ont apporté la fierté des hommes. Aujourd’hui, le cercle polaire n’est que désolation.
À la faveur du soleil de minuit au mois de juillet, Un rover sous-marin arpente les restes d’un navire. 168 ans que l’Erebus gît au fond de l’Océan glacial Artique.
Lady Jane… les explorations ont apporté la fierté des hommes. Aujourd’hui, le cercle polaire n’est que désolation.
JOUR 10 :
JOUR 9 :
( Septembre 1850 )
Les inuits ne rompent pas le rythme perpétuel de la terre.
Naujaat, là où les goélands se reposent. C’est peut-être ce qu’ils ont cherché à dire à J. Franklin lors de leur première rencontre. Depuis ils se tiennent éloignés, observant ces hommes s’empêtrer dans leur propre survie, derniers témoins des navires broyés dans la glace.
Les inuits ne rompent pas le rythme perpétuel de la terre.
Naujaat, là où les goélands se reposent. C’est peut-être ce qu’ils ont cherché à dire à J. Franklin lors de leur première rencontre. Depuis ils se tiennent éloignés, observant ces hommes s’empêtrer dans leur propre survie, derniers témoins des navires broyés dans la glace.
JOUR 8 :
( Septembre 1859 )
La ligne d’horizon se dilue dans le brouillard épais, ton regard se perd dans cet éclat adamantin. Alors que sur le papier la silhouette des côtes se précise, la cartographie de tes rêves s’étoffe. tu collectes dix années de lettres.
La ligne d’horizon se dilue dans le brouillard épais, ton regard se perd dans cet éclat adamantin. Alors que sur le papier la silhouette des côtes se précise, la cartographie de tes rêves s’étoffe. tu collectes dix années de lettres.
JOUR 7 :
( Juillet 1859 )
La neige et la glace ralentissent tes pas, tu ne capitules pas. Il te faut des preuves. C’est au coeur du cairn qu’une boîte en fer blanc contient le dernier message.
Une note traduite en six langues marquée du sceau des formulaires officiels informe de ta mort dix ans plus tôt.
La neige et la glace ralentissent tes pas, tu ne capitules pas. Il te faut des preuves. C’est au coeur du cairn qu’une boîte en fer blanc contient le dernier message.
Une note traduite en six langues marquée du sceau des formulaires officiels informe de ta mort dix ans plus tôt.
JOUR 6 :
( Juin 1857 )
Lady Jane, mon amie, tu as laissé derrière toi ta capeline et ton corset pour t’aventurer sur ces terres arides. La goélette à vapeur t’amène vers le Grand Nord.
Je suis le vent qui souffle dans tes cheveux.
Lady Jane, mon amie, tu as laissé derrière toi ta capeline et ton corset pour t’aventurer sur ces terres arides. La goélette à vapeur t’amène vers le Grand Nord.
Je suis le vent qui souffle dans tes cheveux.
JOUR 5 :
( Mai 1848 )
Maintenant que je ne dors plus, les rêves n’ont que faire de moi et j’explore les contrées lointaines de ton désespoir, aussi vaste que ce désert de glace impénétrable.
Mes larmes sont salées, tout comme la mer où sommeille le navire de Sir John Franklin, époux défunt d’une défunte épouse.
De ces contrées imaginées, j’ai écrit des poèmes dont je trace à présent les quelques vers sur la neige éternelle que le vent polaire emporte avec lui.
Maintenant que je ne dors plus, les rêves n’ont que faire de moi et j’explore les contrées lointaines de ton désespoir, aussi vaste que ce désert de glace impénétrable.
Mes larmes sont salées, tout comme la mer où sommeille le navire de Sir John Franklin, époux défunt d’une défunte épouse.
De ces contrées imaginées, j’ai écrit des poèmes dont je trace à présent les quelques vers sur la neige éternelle que le vent polaire emporte avec lui.
JOUR 4 :
( Avril 1846 )
Il a jeté par dessus bord le dernier cylindre de cuivre scellé contenant un ensemble de relevés méthodiquement consignés. Sur la nouvelle route maritime du Nord-Ouest de l’Amérique, le printemps ne viendra pas et les hommes vont bientôt périr. Il faudra percer la glace millénaire pour tâcher de saisir le sens de cette quête.
Il a jeté par dessus bord le dernier cylindre de cuivre scellé contenant un ensemble de relevés méthodiquement consignés. Sur la nouvelle route maritime du Nord-Ouest de l’Amérique, le printemps ne viendra pas et les hommes vont bientôt périr. Il faudra percer la glace millénaire pour tâcher de saisir le sens de cette quête.
JOUR 3 :
(Mars 1847)
JOUR 2 :
(Février 1846)
À Naujat, au large de l’île du roi Guillaume, l’Erebus, vaisseau d’exploration, est prisonnier de la glace. L’étendue platine n’a pour horizon que l’infinie blancheur qui paralyse tout être vivant n’ayant pas appris à survivre à l’extrême.
JOUR 1 :
(Janvier 1854)
À l’heure du thé j’accompagne mon amie Jane. Tandis que son regard vagabonde, ses yeux prennent la couleur laiteuse des glaciers. Sa pupille noire réduite à l’immobilité erre déjà loin lorsque sa main, simple automate finement articulé, plonge sa cuillère dans le liquide doré et que de légères vagues se dessinent à la surface.
Par les vents glaciaires je l’escorte là où son esprit se perd et sur les terres où mon poème prend fin.
On m’appelait Eleanor. Je ne suis plus de ce monde et pourtant, aussi longtemps que la surface gelée abritera ses mystères, je creuserai.
jeudi 15 juin 2017
jeudi 1 juin 2017
vendredi 6 novembre 2015
Summer story 4
Jour 12
Lorsque j'ouvris mes yeux, le motif du tissus semblait me rappeler
celui de la cuisine du 29 Calle Anglí.
La main fermée, une jeune pousse se frayait un chemin entre mes doigts.
Cuanto me desperte, el motivo de la tela se parecia
a la cocina del 29 calle Anglí. La mano cerrada, una ramita
se abria un camino entre mis dedos.
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Jour 11
Au milieu des cailloux, les yeux de Sainte Lucie
émergeaient comme un trésor que je gardais
précieusement au creux de ma main.
Le sommeil m'emporta.
émergeaient comme un trésor que je gardais
précieusement au creux de ma main.
Le sommeil m'emporta.
como un tesoro que guardada preciosamente dentro de mi mano.
Me quede durmiendo.
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Jour 10
Je suis partie dans la direction du port. Le long de la digue, la mer était agitée.
Je continuais jusqu'à la plage.
Seguí el camino hasta la playa.
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Jour 9
Le soir, en ouvrant le tiroir de la chambre, je découvrais un plan de la ville.
Le dessins que formait les rues n’avait pas de logique
et ressemblaient aux veines d'une feuille de magnolia séchée.
En la noche, cuando abrí el cajón del velador, encontré un mapa de la ciudad.
El dibujo de las calles no tenia lógica y se parecía a las venas de una hoja
de magnolia secada.
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Jour 8
Je collectionnais les 23 pépins séchés au soleil et je complétais l'échiquier.
Recolecté las 23 pepas secas por el sol y completé al tablero de aljedrez.
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Jour 7
La feuille s'envola avant d'écrire mon dernier mot. Tapis volant.
Oiseau blanc assujetti à la force du vent.
Fleur de lys se détachant dans le bleu du ciel.
La hoja de papel se voló antes de escribir mi última palabra. Alfombra voladora.
Pájaro blanco sometido a la fuerza del viento.
Flor de lys desprendiendose del cielo azul.
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Jour 6
Le citron avait la couleur de l'or. Je coupais sa peau épaisse pour en recueillir le jus.
Comme un insecte qui butine, je plongeais ma plume
dans l'encre translucide pour écrire.
El limon tenia el color del oro. Cortaba su espesa piel para recojer el zumo.
Como insectos que recogen el polen, pusé mi pluma en la tinta transparente para escribir.
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Jour 5
J'étais assise depuis quelques heures lorsqu'un citron se détacha de sa branche
et roula jusqu'à moi.
Estaba sentada desde horas cuando un limon se cayo de su rama
y rodo hacia mi.
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Jour 4
Un grand citronnier trônait au centre du patio.
Un gran limonero reinaba en el centro del patio.
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Jour 3
Aux 3e tour, la porte s'ouvrit. Une lumière jaune m'envahit.
A la tercera vuelta, la puerta se abrió. me llenó el calor de una luz amarilla.
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Jour 2
La clef était cachée sous le sphinx à tête de mort. A mon approche il s'envola.
La llave estaba escondida bajo el esfinge de la calavera. Me acerqué y se voló.
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Jour 1
Baignée dans la chaleur du soleil, je regarde la grande porte bleue. Au numéro 32.
Bajo el calor del sol, estoy mirando la inmensa puerta azul. Al numero 32.
lundi 29 septembre 2014
Summer story 3 / Jour 1
Jour 1
Dans un désert de mots, sur le sable, j'efface les écritures de ma main. La route est longue...
En un desierto de palabras, sobre la arena, borro las escrituras con mi mano. La ruta es larga…
En un desierto de palabras, sobre la arena, borro las escrituras con mi mano. La ruta es larga…
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